tS-®^ 25 'S;-©
miqués; des pièces empruntées au.répertoire des deux. Comédies et des petits ouvrages spécialement composés pour, elle par des familiers de sa mai­son (i). Elle y jouait elle-même, non sans talent, les principaux rôles, et M. d'Epinay ne dédaigna pas de lui donner parfois la réplique (2). En outre, . M. d'Epinay, amateur passionne de musique, avait organisé dans l'hôtel une sorte d'école lyri-
médie chez M"-- Verrière, dans leur salle de Paris : elle est très jolie, grande pour une salle particulière, d'une belle hauteur et fort ornée. On y compte sept loges en balda­quin, galamment dessinées et bien étoffées. Il y a aussi des. loges grillées pour Ies femmes qui ne'veulent pas être vues. » (Mémoires de Bachaumont, I, 217.)
(1) Trois membres de l'Académie frariçaise : Colardeau,' Saurin et La Harpe, écrivirent pour le théâtre de M"" Ver­rière : le premier Camille et Constance, le second Julie, et le troisième l'Espièglerie. La musique de Camille et Cons­tance était de M. Dupin de Francueil, qui, après la rup­ture dè sa liaison avec Mm- d'Epinay, se montra fort assidu chez M11- Verrière. (Voyez Adolphe Jullien, le Théâtre des demoiselles Verrière. Paris, Detaillé, 1875, brochure in-4°.)                                       
• (2) Notamment dans la Surprise de l'amour, comédie de ■ Marivaux, représentée le 6 mai 1763, où il se chargea du personnage d'Hortensius." Les autres rôles furent remplis par Colardeau, le président de Salaberry, le baron de Van Swieten, par M11- Verrière et par sa sœur. (Mémoires de Bachaumont, I, 217.)